Alliances matrimoniales

Les tribus d’Amazonie n’acceptent pas l’état de célibat. Dès qu’un jeune garçon ou une jeune fille est en âge de se marier, on célèbre son union. L’Indien se marie normalement dans sa tribu mais les mariages exogames, qui amènent les membres d’un clan ou d’une tribu à se marier hors de la famille ou de la tribu, existent également.

Le premier mariage est souvent le résultat d’un accord préétablit entre les parents des futurs époux. La monogamie n’est pas une règle obligatoire. La polygynie est assez répandue et permet à un homme de convoler avec deux ou plusieurs femmes. Elle peut être un privilège de certaines classes sociales (Mundurucu). La polyandrie est moins fréquentes et se rencontre surtout dans les groupes qui ont subit un déséquilibre démographique.

La mariage ne donne pas forcément lieu à une cérémonie.

Le système uxorilocal est généralement appliqué après le mariage et oblige le mari à s’installer chez ses beaux-parents. Il effectue certaines tâches qui constituent, en quelque sorte, sa dot.

Le divorce est prononcé sans formalité surtout si, après quelques années, le couple n’a pas eu d’enfant. Chez les Xavante, l’homme désirant se séparer de sa femme qui a commis un adultère, doit d’abord insulter l’amant de celle-ci en public.

Après la mort d’un des époux, il existe une sorte de mariage secondaire : le lévirat qui oblige une femme à se marier avec le frère de son mari défunt et le sororat qui, à l’inverse, contraint un homme de se marier avec la jeune sœur de sa femme ou même, si cette dernière est stérile, à faire un enfant avec sa belle-sœur. 

Les contacts réguliers avec la société brésilienne ont modifié les structures sociales. Ainsi, des Amérindiens se marient avec des hommes ou des femmes n’appartenant pas aux communautés indiennes.