Éducation sexuelle

Les comportements sexuels des Indiens d’Amazonie donnent lieu à la plus grande variété allant du respect rigide de règles et d’interdits à une liberté totale.

L’éducation sexuelle est dispensée au cours des rituels initiatiques ou juste après. Chez les Xavante, les jeunes garçons de 16 ans sont initiés par la femme de leur frère.

C’est souvent à la fin des rites que les filles se marient et la défloration a lieu toujours après les premières menstruations. Dans le haut Xingu, les filles ont une sexualité libre mais ont l’interdiction d’avoir un enfant hors mariage. De son côté, la jeune fille Apinayé manifeste sa tendresse envers son amoureux d’une étrange façon. Durant l’étreinte, elle lui mord les sourcils, les arrache avec ses dents et les crache avec bruit.

Les garçons Kayapo, logés dans la maison des hommes au centre du village, visitent chaque nuit les filles restées dans leurs habitations. Ils doivent cependant interrompre ces visites nocturnes avant le lever du jour.

Le cycle menstruel est une période redoutée par les femmes. Elles ne sont plus autorisées à préparer les repas ni à toucher l’eau. Les Indiens du haut Xingu rendent les piranhas responsables des saignements. Ils croient qu’un de ces poissons carnivores se cache dans le vagin des femmes.

Les relations sexuelles cessent à l’occasion d’une naissance, d’un deuil ou d’une maladie et durant les menstruations.